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Le renseignement économique, une compétence stratégique

Films d’espionnage, secrets industriels, manœuvres de l’ombre… Le renseignement économique traîne une réputation sulfureuse, héritée d’un imaginaire fait de codes secrets et d’opérations clandestines. Pourtant, la réalité est bien différente : ce n’est pas une arme d’attaque, mais un bouclier stratégique. C’est une compétence d’anticipation, de protection et de lucidité — une boussole pour les décideurs dans un monde incertain.
 

Pourquoi le renseignement économique vous concerne directement


Oubliez l’image de l’agent secret. Pensez plutôt au stratège, au dirigeant, au protecteur d’une organisation. Le renseignement économique ne s’adresse pas à une élite discrète, mais à tous ceux qui doivent comprendre leur environnement pour agir efficacement :
- Cadres et responsables stratégiques, marketing ou export
- Dirigeants de PME et ETI
- Fonctionnaires territoriaux et membres des forces de sécurité
- Consultants, avocats, journalistes économiques
- Enseignants, étudiants, chercheurs


Toutes les organisations, publiques ou privées, sont aujourd’hui exposées : données, réputation, savoir-faire, stratégie. Ce capital immatériel est devenu leur actif le plus précieux — et le plus vulnérable.

Une discipline défensive avant tout


Contrairement à l'idée reçue, le renseignement économique est avant tout une discipline défensive. L'enjeu n'est pas tant de "prendre" des informations que de protéger les siennes et de comprendre le contexte pour agir avec lucidité. 

Le certificat de spécialisation "Renseignement économique" du Cnam vise à permettre aux auditeurs, qu'importe eur fonction et leur structure (secteur privé ou public, associations, professions libérales, consultants, etc.) d’acquérir de nouvelles compétences pour s’impliquer plus efficacement dans une stratégie de protection du potentiel économique et social d’une organisation.

En termes pratiques, cela signifie apprendre à "anticiper les menaces" grâce à "l’acquisition d’une culture approfondie de l’environnement géoéconomique". Il s'agit de développer les réflexes et les outils pour "sécuriser le patrimoine informationnel" de son organisation face à un environnement complexe et parfois hostile.


Le champ d’action du renseignement économique est bien plus large qu’on ne l’imagine


Le renseignement économique ne se limite pas seulement à l’analyse des bilans financiers ou des parts de marché. La "maîtrise de méthodes d’acquisition et de traitement de l’information" révèle que les menaces et les leviers d'action sont aujourd'hui beaucoup plus sophistiqués. Un aperçu du contenu du programme de formation en témoigne :
• Les entreprises face aux organisations criminelles
• Influence, manipulation et guerre de l’information
• Le renseignement humain
• Legal Intelligence et stratégie d’entreprise

Cela démontre que la stratégie économique moderne ne se résume plus à l'analyse de marché ; elle consiste à maîtriser les terrains humains, juridiques et numériques où l'influence s'exerce et la valeur se dispute.

 


En définitive, le renseignement économique est une compétence stratégique, principalement défensive, étonnamment vaste dans son champ d'application et bien plus accessible qu'on ne le pense. C'est l'art de comprendre son environnement pour protéger son organisation et anticiper l'avenir, une nécessité absolue dans le monde complexe et incertain qui est le nôtre. Les leaders qui intègrent le renseignement économique à leur stratégie gagnent en agilité, en sécurité et en influence. Ils ne réagissent plus aux événements : ils les préviennent. Alors, une question simple :
votre organisation se contente-t-elle de réagir… ou apprend-elle à anticiper ?

 

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Publié le 24/10/2025 dans les catégories : Actualités 

La plus grande faille de sécurité n'est pas votre logiciel, c'est votre cerveau

Face à des cybermenaces toujours plus sophistiquées, les entreprises concentrent leurs efforts sur des remparts technologiques. Pourtant, une statistique change radicalement la perspective : dans près de 90 % des cyberattaques réussies, le facteur humain joue un rôle décisif. Le plus grand risque ne se situe pas dans nos serveurs, mais bien entre la chaise et le clavier. 

Le chiffre qui change tout : 90 % des attaques commencent par un geste humain


Cette statistique déplace le débat : la course à la protection technologique ne suffit plus. Le véritable enjeu est désormais de comprendre et de maîtriser les comportements humains. Cette vulnérabilité est si critique que les experts estiment qu'il est responsable de 60 % à 90 % des brèches de sécurité, un chiffre mis en exergue par la recommandation 2024 de Gartner qui incite les organisations à mieux intégrer le facteur humain.

La vraie menace n'est pas un virus, mais nos propres biais cognitifs


Les biais cognitifs sont des raccourcis mentaux que notre cerveau utilise pour prendre des décisions rapides. Des réflexes comme les automatismes, un excès de confiance ou une mauvaise gestion de la surcharge d’informations, bien qu'utiles au quotidien, deviennent de véritables portes d'entrée pour les menaces numériques. Ces réflexes mentaux, conçus pour l'efficacité, nous amènent à ignorer les signaux d'alerte, à faire une confiance aveugle à un email frauduleux, et à contourner les procédures, créant ainsi des brèches que les défenses techniques seules ne peuvent colmater.

Une nouvelle discipline émerge : la cybersécurité cognitive


Pour répondre à ce défi, une approche innovante voit le jour : la cybersécurité cognitive. Située à la croisée des sciences comportementales et de la gestion des risques numériques, cette discipline ne vise pas à ajouter une nouvelle couche technologique. Son objectif est bien plus fondamental : transformer les réflexes des individus en mécanismes de protection efficaces. En intégrant la psychologie cognitive dans la gestion proactive des risques, cette approche devient une pierre angulaire de toute stratégie de cyber-résilience globale.

Pas besoin d'être un expert technique pour devenir un rempart contre les cybermenaces

L'un des aspects les plus surprenants de cette approche est qu'elle ne requiert "aucun prérequis académique, ni aucune connaissance technique". La lutte contre les menaces exploitant le facteur humain n'est pas réservée aux équipes informatiques. Elle s'adresse à un large éventail de professionnels, incluant aussi bien les responsables informatiques et DSI que les cadres dirigeants, les responsables RH, les managers qualité et tout décideur ayant une influence sur les pratiques numériques de l'entreprise. La sécurité numérique devient ainsi une responsabilité partagée à travers toute l'entreprise.

 

 

La technologie demeure essentielle pour construire une défense numérique robuste, mais elle se révèle insuffisante si elle n'est pas complétée par une compréhension approfondie du facteur humain. Protéger une organisation ne consiste plus seulement à installer des logiciels, mais aussi à développer la vigilance de ses collaborateurs. Et si, face à des menaces qui exploitent notre psychologie, le pare-feu le plus puissant n'était pas un logiciel, mais un esprit conscient de ses propres failles ?

 

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Publié le 24/10/2025 dans les catégories : Une Actualités